Comme tous végétaux, le gazon a besoin de lumière, d’oxygène et d’eau. Mais il a aussi besoin de nutriments, pour avoir des forces, être en bonne santé et ainsi éviter les maladies et combattre les mauvaises herbes.
Si la plupart des nutriments sont présents dans le sol, celui-ci s’appauvrit au fil du temps. Il est donc important de lui apporter de quoi lui donner des forces.
Entre 3 et 4 fertilisations par an suffisent largement, selon le type d’engrais choisi (bio ou non bio). Il est possible de fertiliser son jardin du printemps à l’automne, soit de mars à octobre.
Fertiliser son jardin trop tard, ou trop peu à des conséquences :
Plusieurs solutions pour épandre ses engrais.
Cette technique nécessite un peu d’entrainement. Utilisez la moitié du poids de votre engrais pour fertiliser la parcelle dans un sens (longueur) et l’autre moitié dans l’autre sens (largeur). Il suffit de croiser pour garantir un épandage le plus homogène possible.
De la même manière, en croisé, mais grâce à une aide : l’épandeur. Cependant, celui-ci est d’une véritable aide lorsque votre terrain est très angulaire (carré, rectangle) plutôt qu’avec des courbes. En effet, il est plus compliqué de suivre les courbes rigoureusement avec un épandeur.
Nous pouvons bien sûr vous livrer vos doses d’engrais et en profiter pour vous faire une démonstration ou simplement réaliser la fertilisation, sur devis.
Ils libèrent rapidement l’azote qu’ils contiennent : cela produit un effet immédiat sur la croissance : beaucoup de pousse sur une courte période. Avec cet engrais, les risques de brûlure et de lessivage sont plus élevés. Le lessivage peut emporter les engrais dans les cours d’eau ou les nappes phréatiques et les polluer.
Préparez-vous à courir après la tondeuse, deux à trois fois par semaine !
Ils libèrent l’azote progressivement et les plantes peuvent le consommer au fur et à mesure de leurs besoins. Ils réduisent les risques de brûlure, maintiennent une belle coloration du feuillage. Ces fertilisants ont l’avantage de ne comporter qu’un faible taux de solubilité dans l’eau, ce qui permet de minimiser le lessivage.
La composition, exprimée par le pourcentage des trois éléments est indiquée par un code.
Exemple : « 6-4-8 » signifie : 6 % d’azote, 4 % de phosphore et 8 % de potassium.
Le gazon a également besoin d’eau. Plus la hauteur de coupe est courte, plus le gazon aura besoin d’eau. C’est bien sûr également le cas si le temps est sec et chaud ou si votre sol est sableux. A l’inverse, des brins d’herbes coupés pas trop haut et un terrain plutôt argileux permettent d’apporter moins d’eau.
Idéalement, un arrosage en pluie permet un apport uniforme. C’est encore plus facile avec un arrosage automatique, qui gère pour vous la quantité nécessaire.
La tonte du gazon, une partie de plaisir pour les uns, une corvée pour les autres. Mais un moment très important dans tous les cas. Préférez une tondeuse hélicoïdale à une tondeuse rotative. La première aura une coupe franche, qui n’arrache pas le brin d’herbe par rapport à la seconde. Une coupe nette réduit les risques de jaunissement et de maladies.
Un gazon tondu très court aura besoin d’être suivi de manière plus méticuleuse et arrosé plus fréquemment qu’un gazon tondu plus haut.
C’est une technique peu habituelle, mais comme avec beaucoup de végétaux, parler à votre gazon le touchera forcément. Lui chuchoter quelques compliments, de beaux mots, quitte à lui faire les yeux doux, ne pourra pas lui faire de mal !